Esplanade du Mont-Blanc

L'Esplanade du Mont-Blanc

Construite au début des années nonante, sur le toit du tout nouveau parking de la place Pury, l’esplanade du Mont-Blanc est un très beau parc riverain, assurant un lien entre le quai Ostervald et la vieille ville par un sous-voie depuis la place Pury. On y retrouve des allées et beaucoup de fleurs, avec des massifs saisonniers qui enchantent les promeneurs, mais aussi un véritable parc de sculptures, des oeuvres appartenant à la Ville réalisées par des artistes suisses et internationaux. La pièce maîtresse de l'esplanade est l'oeuvre "Verticales" de René Küng, mais celles d'André Ramseyer ("Spirale"), et de Victor Vasarely ("Tridim") sont également spectaculaires. On y trouve également, en grandes lettres rouges, le #NEUCHÂTEL très apprécié pour les photos souvenirs.

Une vue de la baie avant la création du parking et de l'esplanade

L'histoire

Au cours du 19ème siècle, il a souvent été question de remblayer la baie de l’Evole pour en faire un quai rectiligne entre Champ-Bougin et la place Pury, D'autres voix défendaient le respect de la courbe naturelle du rivage. Les vents, la force des courants, les moyens techniques à disposition, le manque d’argent ont à chaque fois freiné le modelage de cette baie. En 1989, la réalisation du parking de la place Pury, et donc de l’Esplanade du Mont-Blanc sur son toit, permettait de préserver la forme incurvée de l’Evole. Avec la possibilité, en 1990, d'aménager un magnifique jardin en continu avec le quai Ostervald très fleuri également.

Ces coquines de corneilles!

Le saviez-vous?

A chaque changement de massifs de fleurs, en mai et en octobre, les jardiniers des Parcs et promenades observaient toujours quelques actes de vandalisme: plusieurs fleurs étaient quotidiennement arrachées, laissées sur place, les racines en l’air ou dans le gazon. Au début, ils ont commencé par tout remettre en place, songeant à déposer plainte pénale pour déprédations! Mais un matin de bonne heure, une équipe a trouvé les coupables: des corneilles, qui cherchaient des vers de terre et s’en donnaient à cœur joie à lancer chaque fleur en l’air afin de trouver leur nourriture! Désormais, une fois les plantations faites, des barrières et filets de protection sont posés autour des massifs.