Les autres parcs de la ville

Les autres parcs de la Ville

Au-delà des parcs "stars" de la ville comme le Jardin anglais, le Jardin DuPeyrou ou l'Esplanade du Mont-Blanc, le territoire de Neuchâtel regorge de jardins, havres de verdure et de fraîcheur, où il fait bon s'arrêter pour une pause, regarder la vue ou méditer. Il est ainsi possible de flâner dans le cimetière de Beauregard, que l'on appelle volontiers le "deuxième jardin botanique de la ville" et de s’arrêter dans son jardin de recueillement, à côté du tout nouveau bâtiment administratif. Et depuis l’esplanade de la Collégiale, en partant vers l'ouest, vous passerez par le magnifique parc du Prince, ou vous descendrez vers le lac en prenant le chemin des Zigzags pour arriver à l’embouchure du Seyon, tout ceci à l’ombre des grands arbres. A Peseux se trouve le joli parc public du Château, au coeur duquel trône le vieux puits de 1772 (déplacé à cet endroit en 1953), où l'on peut se reposer sous un remarquable cèdre centenaire.

Le jardin du recueillement

Le parc du cimetière de Beauregard

Situé dans un cadre verdoyant et surplombant le lac de Neuchâtel, le cimetière de Beauregard constitue un havre de paix propice au recueillement et à la contemplation. Depuis l’entrée côté rue des Charmettes, une paire de cyprès puis une rangée d’arbres à fleurs le long du chemin d’accès, des rosiers grimpants ainsi que l’harmonisation des petites plantations saisonnières autour du monument de la Tombe du Souvenir créent une ambiance de jardin soigné, fleuri et paisible. Un peu plus loin, juste après le nouveau bâtiment de l’accueil se trouve le Jardin du recueillement, bordé d’arbres, traversé par un ruisseau, des bancs vous accueilleront pour un moment au calme.

Le parc, appelé aussi jardin du Prince

Le parc du Prince

En 1810, Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel, fait transformer une vigne en promenade publique arborisée. Ce parc prend tout naturellement le nom de Jardin du Prince. En 1848, à la Révolution neuchâteloise, ses arbres sont abattus pour servir à la construction de barricades.

Le parc est ensuite racheté par Edouard DuBois, qui transforme une ancienne poudrière en atelier de peinture pour son fils Charles-Edouard. Depuis sa mort en 1875, l’atelier est occupé à titre gracieux par un peintre neuchâtelois, désigné sur concours par le Conseil d’Etat neuchâtelois. A part quelques bancs et des cheminements, le parc planté d’arbres parfois centenaires a gardé son aspect naturel, au nord de la rue Jehanne-de-Hochberg.

 

Le puits et le grand cèdre, au coeur du parc

Le parc du Château à Peseux

Au début du 16ème siècle, Jean Merveilleux fit construire le château de Peseux. Il est également le propriétaire d’un grand jardin au sud de la route, l’actuel parc du Château. Au nord de ce parc se trouve un majestueux cèdre du Liban planté vers 1880 et classé remarquable. Une place de jeux et des bancs entourent le vieux puits datant de 1772. Il se trouvait à l'intersection de la rue de Neuchâtel et celle du Château, et a été déplacé dans le parc en 1953 pour des impératifs de circulation. Peseux, anciennement ‘Pusoz’, qui signifie aussi « puits » en bas-latin, démontre l’importance des puits, car les habitants n’avaient pas accès à l’eau courante jusqu’à la fin du 19ème siècle.